Martinique, joyau caribéen

Madinina, l‘île aux fleurs, sensations Caraïbes…

Les plages paradisiaques, le tissu madras, les rhums & ti punchs, la forêt vierge, les pirates… Autant d’images qui viennent à l’esprit lorsqu’on évoque la Martinique, l’île aux Fleurs d’Aimé Cézaire, partie intégrante de l’Archipel des Caraïbes. Un voyage qui me tenais aussi particulièrement à cœur puisque Thierry -Alias Matnik- membre de mon groupe de breakdance et ami depuis une bonne dizaine d’année, nous a proposé de découvrir son petit coin de paradis. Un séjour de deux semaines et demi pour faire le tour de l’île (ou du moins un bel aperçu) dans la famille de notre ami ! Madinina nous voilà.

Martinique

Matnik prendra d’ailleurs sa tâche bien à cœur en véritable prof de géographie, d’histoire, de sociologie et un très bon guide touristique créole.

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Le QG : la maison familiale sur les hauteurs de Sainte-Luce

Après un voyage qui nous parait interminable en ce mois de novembre 2011 particulièrement froid en métropole, nous atterrissons à Fort de France avec quasi 35 degrés de plus ! Choc thermique garanti mais plutôt agréable dans ce sens. Direction les hauteurs de Sainte-Luce, quartier Bellevue et on comprend rapidement pourquoi ce lieu porte ce nom ! Depuis sa maison on découvre l’Océan Atlantique et le Rocher du Diamant, mais aussi au loin Fort-de-France et la forêt luxuriante juste derrière chez lui, la ravine Saint-Jean. Il suffit de se baisser ou d’escalader les arbres pour ramasser les fruits dans cette jungle toute proche. L’accueil créole est chaleureux ! On rencontre une bonne partie de la famille venue accueillir Matnik et ses amis. Les soirées festives seront nombreuses et nous aurons même droit à un Chanté Nwel avant l’heure en famille.

Plages d’Anse Corps de Garde, Anse Mabouyas et Anse Fonds Bananes : Les pieds dans l’eau…

Premiers contacts avec les fameuses plages caribéennes ! Y’a pas à dire c’est juste énorme et tout ça juste en bas de chez Matnik… Le paradis les pieds dans l’eau. On lui demandera quand même très rapidement pourquoi il est venu en métropole !!! Le lac Achard (base de loisirs nautique de Strasbourg) c’est sympa mais là, c’est grandiose. Les plages sont très différentes les unes des autres : certaines sont très aménagées et fréquentées, d’autres désertes et accidentées. Le soleil nous chauffe la peau, nos yeux de strasbourgeois en quête d’exotisme sont émerveillés par les cocotiers, le sable fin et l’eau turquoise…

Expédition à la Ravine Saint-Jean

Une fois nos premiers coups de soleil attrapés, on décide d’en découdre avec la nature sauvage juste derrière la maison familiale de Matnik. Une expédition au cœur de la Ravine Saint-Jean s’impose. Il ne s’agit pas de découvrir un lieu touristique mais juste de partir à l’assaut de la jungle omniprésente dès qu’on sort des chemins bitumés… On va donc s’équiper en mode chercheurs d’or avec nos coupe-coupe pour nous frayer un chemin dans cette forêt tropicale qui nous tend les bras. Le chemin est fatiguant et on avance doucement. Matnik nous explique que lorsqu’il était petit, sa famille partait de temps en temps se rafraichir là en bas, près du cours d’eau qui sera notre objectif. On y découvre des plantes aux formes et odeurs surprenantes, sans oublier quelques insectes impressionnants. Il ne nous manquait plus que le matos d’orpailleur pour se croire en Amazonie.

Anse Figuier : une plage d’exception

Après cette incursion dans la jungle, retour sur le littoral. Matnik nous amène dans une des plages qu’il affectionnait particulièrement, la Plage d’Anse Figuier, une des plus belles que nous ayons eu la chance de découvrir. Superbes cocotiers, petit baie aux eaux turquoises délimitée par un rocher que nous ne manquerons pas de gravir pour accéder à l’endroit où il regardait la mer, superbe cap abrupt plongeant dans la mer où un béquet (descendant de colon français) a construit sa belle demeure…

Cassez-vous ou j’appelle la police. Vous n’avez rien à foutre ici, c’est une propriété privée…

Bref, on essaie de lui expliquer qu’il s’agit d’un endroit cher au yeux de notre ami qui voulait nous le faire découvrir. Apparemment, le béquet s’en tape, on constate que les mentalités de colon que nous ne connaissions pas existent encore bel et bien. Sentiment bizarre… Nous regagnons la plage et assistons à un coucher de soleil merveilleux, probablement le plus beau qu’il m’ait été donné de voir. On reste comme scotché sur la plage pour ne pas en perdre une miette pendant les 30 minutes qui nous séparent de la pénombre.

Ascension du Mont Pelé : Jurassic trail !

Le Mont Pelé est le sommet de cette île généreuse, sentinelle souvent plongée dans les nuages. Une ascension de la montagne sacrée s’offre à nous. A l’assaut ! Premier constat, on arrive trop tard, l’humidité accumulée au fil des heures a fini par se transformer en nuage et le panorama final ne sera pas celui qu’on espérait. Peu importe, on décide d’entamer la montée. Elle sera difficile avec les tongs que certains n’auront pas voulu quitter. On se retrouve vite la tête dans le nuage. Me lunettes perlent, le sol est glissant mais l’avancée est intéressante. Les plantes qu’on y voit : arbres et fougères tropicales géantes n’ont rien à envier au décor de Jurassic Parc, espérons qu’on ne croise pas de T-Rex…

Bienvenue à bords Capitaine : Catamaran et canoë

On aura l’occasion de tester notre pied marin lors de deux journées nautiques qui resteront gravées dans nos mémoires. La première est une balade en canoë qui nous mènera dans le lagon bleu de la Baignoire de Joséphine : quelle couleur ! Waow. Puis découverte de l’Ilet Chancel et l’îlet Madame, où on découvrira d’anciens bâtiment en ruine fabriqués en brique et en corail et qui abritait une ancienne fabrique. On croisera également de nombreux spécimens d’iguanes locaux mâles et femelles. Les T-Rex ne sont pas là mais leur cousin si ! La deuxième journée sera une journée détente en catamaran : une première. Rhum et gastronomie créole à volonté. Au loin on s’approchera d’une petite île au nom qui fait froid dans le dos : Le Loup Garou.

Rivière tropicale : fraîcheur garantie

On découvre l’île et ses paysages changeant en allant profiter de la fraîcheur d’une des nombreuses rivières tropicales dont regorge la Martinique. Certains points de vue sont spectaculaires. On emprunte des ponts en métal et découvre des maisons abandonnées. Puis arrivée à proximité de la rivière. Ca change de l’Ardèche ! Petite marche avant d’aller profiter d’un bain d’eau de source qui nous fera oublier la moiteur ambiante. Session saut et bain dans un spa naturel tropical avant de remonter le lit de la rivière.

Le Diamant et la Dame couchée : Sentinelle martiniquaise

Petit panorama sur la Baie du Diamant. On se laisse émerveiller par les courbes féminines du rocher de la Dame couchée et le Rocher du Diamant posté à quelques encablures de la Côte. Le courant y est plus fort et on en profite pour faire un peu de planche.

La case créole typique

Tonton Guy, surnommé le Vagabond décide de nous emmener à la Maison de leurs ancêtres, une belle maison coloniale plus bas dans le village où il fabrique du charbon qu’il revend pour arrondir ses fins de mois. L’ambiance y est particulière. On apprécie la fraîcheur des arbres qui protège d’une chaleur écrasante. La demeure présente un charme suranné et la terrasse invite à la sieste réparatrice.

Jardin de Balata : un must

Commencé en 1982 par son propriétaire, Jean-Philippe Thoze, grâce à sa collection de plantes personnelles, il a été ouvert au public le 19 avril 1986. Horticulteur passionné et créateur du jardin, le propriétaire a réuni une magnifique et exceptionnelle collection d’essences tropicales : des anthuriums, des hibiscus, des nymphéas exotiques, des roses de porcelaine, des héliconias, des pandanus panaché ou bien encore des dracénas et des balisiers. Un magnifique cocktail dans une mise en scène digne des plus grands artistes paysagistes. C’est un incontournable en Martinique et le passage sur les ponts suspendus nous donne la sensation de suivre les traces d’Indiana Jones. Le spectacle des chenilles multicolores posées sur leurs arbustes préférés et les colibris qui butinent nous en mettent plein les yeux.

Les Salines : la carte postale…

On passera deux journées sur la plus célèbre plage de Martinique et l’une des belles plages des Caraïbes : Les Salines et ses fameux cocotiers qui fleurent avec l’Océan. Juste sublime et relativement paisible au vue de sa renommée. On goûtera les boules coco que les glacières habillées en madras vendent le long de la plage. Au Max ! Les couleurs, contrastes et lumières qui évoluent au fil des heures nous permettent de réaliser de beaux clichés. On constatera encore une fois que la météo peut changer chaque demi-heure. C’était en effet assez déstabilisant lors des premiers jours où quand nous nous levions nous découvrions un ciel gris en nous disant qu’il allait pleuvoire toute la journée et que trente minutes plus tard le soleil régnait en maître sur l’île !

Saint-Pierre & Sainte-Marie

Lors de nos pérégrinations, nous aurons aussi l’occasion de découvrir Saint-Pierre et remparts aux canons tournés vers le large, à proximité du Mont Pelé, qui fut le théâtre d’une éruption volcanique d’envergure qui eut lieu en 1902 et qui tua l’intégralité des habitants de la commune sauf… le prisonnier Cyparis bien à l’abri des affres du Mont Pelé dans sa cellule ! La visite des ruines de la vieille ville nous donne l’impression de marcher dans une ville fantôme. Autre curiosité de cette ville, ses plages de sable noir, résultat de l’érosion de la lave.

La plage de Sainte-Marie, où nous croiserons un pêcheur solitaire nous rappelera que de ce côté de l’île sévit l’Océan Atlantique aux courants puissants.

Distillerie Trois Rivières : un rhum siouplé !

Le rhum, la boisson emblématique de la Martinique méritait qu’on se penche un peu plus sur son origine et ce d’autant plus qu’on était logé à Sainte-Luce, berceau du fameux rhum Trois Rivières. D’ailleurs Tonton Guy le Vagabond avait ses entrées à la Distillerie ! La visite guidée nous entraîne à la découverte des bâtiments de production, et nous invite à suivre le processus d’élaboration du rhum, depuis le broyage de la canne, jusqu’à sa mise en fût.

Fort de France : un autre monde

Quand on demande à Matnik, l’enfant du zion (forêt sauvage), de nous faire découvrir la capitale martiniquaise il n’est pas trop emballé, et on ne le comprend pas tout de suite. Mais il admet qu’un tour au marché vaut le détour. D’autant plus qu’il nous faut ramener quelques souvenirs. On gare donc nos voitures dans un parking, des hauteurs duquel on découvre une des collines de la ville particulièrement photogénique. Les mus de la ville constituent une grande galerie de street art. ! Belle surprise. Il fait plus lourd et chaud que dans le reste de l’île. L’ambiance est bien moins cool qu’ailleurs. Les gens y sont stressés et la misère s’y fait ressentir notamment à proximité du marché créole. On surprendra quelques SDF y consommer du crack, qui fait rage dans toute la Caraïbe. Malgré cela, le marché présente des étales bien fournies et colorées aux produits assez originaux : redresseur de zizi, salsepareille, péteur de braguette et plus sérieusement madras, vanille et fruits exotiques… Pas la peine de s’attarder trop longtemps dans la capitale, retournons dans la quiétude de Sainte-Luce pour profiter de nos derniers moments en Martinique avant le retour en métropole.

Ce séjour martiniquais nous aura permis de découvrir la culture créole et d’avoir ce sentiment étrange d’être en France mais à des milliers de kilomètres de Paris : route et signalisation routière à la française sur un territoire d’Amérique Centrale… Nous restons profondément attaché à la famille de Matnik qui nous a accueilli à bras ouvert et nous a permis de découvrir leur île comme aucun touriste du Club Med n’en aura l’opportunité : 100% authentique. Cet article comporte une sélection de nombreux clichés réalisés par toute la team lors du voyage, fruit d’une sélection des 3 000 photos que nous avions collecté ! Les travers des photographes en herbe émerveillé…

Madagascar, cap sur Majunga et le Boeny

Madagascar, la Grande île rouge… Qui n’a pas rêvé de l’explorer en regardant des reportages sur les paysages, sur la faune et la flore exceptionnelle qui la caractérisent. J’ai eu cette chance grâce à l’IRCOD Alsace de partir 11 jours dans ce beau pays si riche et si pauvre à la fois. Riche sur le plan culturel grâce aux 18 ethnies qui la composent, riche d’un environnement exceptionnel avec un taux d’espèces endémiques animales et végétales presque unique au monde, et pourtant tellement pauvre sur le plan économique… On parle souvent d’énigme malgache.

Objectif du déplacement : Réaliser un diagnostic touristique dans la région partenaire de l’Alsace et de la ville de Mulhouse, à savoir le Boeny dont la capitale est Majunga. Ce travail lourd basé sur une cinquantaine d’entretiens en face à face, sur une analyse fine du contexte local et national doit leur apporter les clés pour un développement touristique optimal. Au-delà du plan d’action qui en découlera, la volonté politique et les moyens alloués seront décisifs.

Madagascar

Antananarivo, « Tana » capitale grouillante malgache

Passage obligatoire par Antananarivo, la mégalopole malgache située sur les haut-plateaux mérina (prononcez mirne), fief de l’ethnie métissée aux traits asiatiques. Premier constat, le climat se rapproche du climat continental européen, bien loin du climat tropical humide sur la côte Est ou tropical sec sur la côte Ouest. On peut ainsi manger à Madagascar aussi bien des fruits et légumes tropicaux que ceux que nous trouvons chez nous ! La ville de Tana présente de nombreuses collines. La vue depuis le Palais de la Reine est extraordinaire, embrassant le Stade, les rizières ou encore le fameux Lac Anousy. Les bâtiments d’époque coloniale présente un certain cachet désuet et une balade sur l’Avenue de l’Indépendance fait partie des grands classiques. On sent cependant que la Capitale concentre aussi beaucoup de misère humaine, en effet, l’exode rural fait rage et les paysans des campagnes pensent trouver un avenir meilleur en ville finissant finalement souvent mendiant, vendeurs ambulant dans les bouchons de la capitale dans des conditions sanitaires déplorables… Un bien triste tableau qui nous renvoie sur la condition humaine et la chance que nous avons d’être européen… Après ce premier contact malgache, direction le Boeny à 500km au Nord-Ouest !

Mahajanga, la ville aux fleurs

Dès la sortie de l’avion, on se retrouve à mille lieux de l’ambiance parfois oppressante de la capitale. Pas de doute, nous sommes bien arrivés à Majunga, capitale du Boeny, LA destination balnéaire des Malgaches ! La ville se caractérise par un métissage extraordinaire. Les 18 ethnies du pays y sont représentées, auxquels on peut ajouter la communauté des Karanas (les Indo-pakistanais apatrides qui gèrent de nombreux commerces), des Maorais (de l’île voisine de Mayotte) ainsi que les Vazas (Européens souvent Français implantés depuis plus ou moins longtemps). La visite de la ville nous délivre un véritable patchwork de couleurs, de cultures, un régal pour les yeux. L’improbable Mairie en forme d’avion, l’imposante Cathédrale de Majunga, les mosquées de Mahabibo et du Vendredi, les bâtiment coloniaux et les boutiques indiennes et anciens comptoirs arabes, l’ancienne Maison Eiffel, le Rouve, les badzazs et autres pousse-pousses, la Baie de la Betsiboka aux eaux rougeâtres et aux boutres inconditionnels… Un véritable tableau aux couleurs chatoyantes. Cette ville a incontestablement une identité plurielle, terre d’accueil des Sakalava !

« Le bord », la croisette majungaise

L’image d’Epinal de Majunga, c’est bien sûr le coucher de soleil sur le Bords en sirotant une boisson bien fraîche et en dégustant des masikita (brochettes de zébu). Il suffit de voir les photos qui suivent pour comprendre cet engouement ! Le bord est en fait une superbe promenade aménagée et très fleurie aux trottoirs peints en rouge et blanc, avec un Baobab plusieurs fois centenaire. Les locaux et vacanciers aiment s’y retrouver pour se détendre et discuter entre amis.

Les marchés de la ville

La ville présente de nombreux marchés aux ambiances assez différentes et produits toujours plus originaux. Là aussi couleurs et odeurs sont au rendez-vous ! Les commerçants sont d’ailleurs très courtois et sympathiques. Vous serez parfois surpris par la créativité de certains d’entre eux qui n’hésitent pas à recycler d’anciens pneus pour en faire des tongs !

Port aux boutres

Le port aux boutres est un véritable musée vivant à ciel ouvert. C’est par ce port qu’ont débarqué les colons Français d’après certains. On y découvre des boutres et autres embarcations traditionnelles. La tradition portuaire est ancienne puisque Majunga est un ancien comptoir arabe au 13ème siècle. On peut d’ailleurs encore admirer certaines portes arabes très anciennes dans le quartier du Port.

L’artisanat

Madagascar est réputée pour son artisanat et le Boeny n’est pas en reste. A noter la création il y a quelques années d’un label de qualité Angaya, associant de nombreux artisans engagés pour proposer des produits de qualité fidèle aux méthodes traditionnelles. Les fameuses bouteilles de sable constituent la signature locale, mais les tissages & broderies en raphia, les objets en pierres précieuses et semi-précieuses ou en corne de zébu, la vanille l’or malgache ornent les étalages des marchands…

La plage du Grand Pavois et le Cirque rouge

La plage du Grand Pavois et le Cirque rouge sont situés dans la partie Nord de Majunga. Pris d’assaut par les vacanciers et locaux pendant les week-ends et les vacances. Idéal pour se ressourcer et déguster les produits fraichement péchés dans le Canal du Mozambique.

A quelques encablures, nous découvrons un site grandiose, le cirque rouge. Une véritable aubaine car assez accessible depuis le centre ville. C’est le grand Canyon local. Il s’agit en fait des effets de l’érosion et du temps sur les sols, qui creusent le paysage de la sorte.

Antsanitia, un coin de paradis

Pause détente dans cet éco-resort classé parmi les plus beaux établissements malgaches dans un petit coin de paradis au nord de Majunga. Ici travail en lien avec les populations locales, développement durable et écotourisme, ainsi qu’une possibilité de partir à la pêche au gros avec AntsaPêche. L’acheminement par la piste en latérite nous donne presque l’impression de partir à l’aventure ! Le site est enchanteur et le personnel aux petits soins.

Le Lac sacré

Le Lac de Mangatsa constitue une étape intéressante qui nous familiarisera avec les traditions Sakalava et ses nombreux « Fady » (tabous locaux). On ne manquera pas de nourrir les poissons du lac qui seront de bon augure ! Interdiction de faire trempette dans ce superbe point d’eau qui donne pourtant bien envie ! Les paysages de savanes et baobabs ; Crocodiles, lémuriens et araignée à la toile d’or vous y attendent !

Le Parc Naturel National d’Ankarafantsika

Le Parc Naturel National d’Ankarafantsika est une étape incontournable sur le circuit Nord Nord-Ouest. D’une superficie de 130 000 ha, il est composé essentiellement de forêt dense sèche semi-caducifoliée, de savane et de zone de marécage. On y dénombre 130 espèces d’oiseaux dont 66 endémiques. C’est le royaume des oiseaux. On y croise de nombreux scientifiques. La réserve est implantée autour du Lac de Ravelobe habité par les crocodiles, faucons de Haurrier, ibis noirs, martins pécheurs… Une balade en bateau s’impose. Vous verrez aussi de nombreux lémuriens dont le fameux microcébus, des caméléons de toutes sortes et n’oubliez pas de partir à la découverte du canyon d’Ankarafantsika !

Excursion aux Grottes monumentales d’Anjohibe et à la Cascade de Mahafanina

Là on comprend véritablement ce que c’est que de parcourir 80 km sur une piste ! En effet, on atteindra le campement de John Rivu en 5-6 heures. Mais là on est bien loin de la ville c’est l’aventure ! Le 4X4 est nécessaire. Le spot touristique est un classique de la Région et on comprend bien pourquoi. Dès notre arrivée, on prend nos quartiers dans les huttes qui composent le campement. Puis direction la piscine naturelle où on se rafraichit avant un bon repas (comme à chaque fois à Madagascar !). Une fois rassasié, direction les chutes d’eau de Mahafanina en contrebas de la piscine naturelle. Nous en profiterons pour descendre le lit de la rivière et sauter de rocher en rocher. Les araignées sont nombreuses mais inoffensives. La toile jaune qu’elle produise est tellement résistante qu’elle est utilisée par la Nasa pour mettre au point des gilets par balle !!!

Le lendemain, direction les grottes d’Anjohibe à quelques kilomètres. Il s’agit là de grottes cathédrales, les 2èmes plus grandes grottes au monde ! Un guide est nécessaire. Les salles se succèdent toutes plus démesurées les unes que les autres entre stalactites, stalagmites, chauves-souris et rivière souterraine ! Impressionnant !

Session break A l’Arash au milieu de la savane

Petite session breakdance à la malgache lors de ce week-end en expédition dans le Boeny ! Dédicace à mon groupe A l’Arash Crew.

On the road again’

Fin de mission malgache et retour vers l’Europe mais cette fois-ci par la route. Les paysages traversés sont variés et grandioses. Les compagnies Cotisse et Première Classe proposent des services fiables et de qualité pour rejoindre la capitale.

Loin des circuits touristiques internationaux et pourtant très prisée par la clientèle nationale, la Région de Boeny et la ville de Mahajanga respirent encore l’authenticité et méritent véritablement une autre place sur l’échiquier touristique malgache. Quelques mots qui caractérisent bien cette partie si spécifique de l’île : Soleil, métissage culturel, hospitalité, couleurs chaudes, tolérance, Canal du Mozambique. Alors sortez des sentiers battus et partez à la découverte de la ville aux fleurs ! Toky, Ary, Hamza et bien d’autres personnages clé vous accueilleront et vous parleront avec amour de leur destination.

Pour plus d’infos, contactez l’Office Régional du Tourisme du Boeny : http://www.majunga.org/

Albanie : sa riviera secrète de Ksamil à Vlorë

2014 – Sarandë / Himarë / Jalë / Dhërmi / Lloragat / Vlorë

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L’Albanie et sa Riviera secrète, un joyau en devenir.

L’objectif du voyage : dépasser les clichés et partir à la découverte d’un pays tellement dénigré par les Européens de l’Ouest. L’Albanie, sa mafia, ses prostituées, ses armes… Qu’en est-il vraiment ? En en discutant avec des amis polonais, c’est un pays qui s’ouvre à peine au tourisme et qui dispose d’un potentiel impressionnant. Ce pays m’intriguait depuis longtemps avec son mystérieux drapeau rouge flanqué d’un aigle à deux têtes, symbolisant le contrôle de ses frontières face à l’ennemi. L’Albanie d’Ismaïl KADARE est aussi la terre de la loi du Kanun (équivalent local du code de l’honneur et de la Vendetta). Sans parler d’une langue qui n’est ni latine, ni slave… Bref, de quoi nourrir de nombreux fantasmes. On a donc décidé de monter une équipe pour découvrir la côte albanaise en une semaine de Sarandë (extrême Sud à la frontière grecque) jusqu’à Vlorë (pointe Nord, bastion important de la mafia albanaise).

Départ du Road-Trip à Corfou où nous rejoignons notre destination après une courte nuit sur l’île grecque grâce à un ferry qui relie Corfou à Sarandë pour une vingtaine d’euros. Les premières réactions grecques ne nous mettent pas en confiance :

Quoi, vous allez en Albanie, vous êtes fous, ils sont dangereux. Si jamais vous avez des problèmes, je connais du monde là-bas. Méfiez-vous !

Nous voilà parti pour une bonne heure de croisière et arrivée au port de Sarandë, station balnéaire la plus développée et la plus agréable, postée à quelques encablures de l’Europe.